Sur scène, un ange, c’est du moins ce qu’il dit être.
Son immortalité l’ennuie. Il cherche alors à devenir un homme. Pour mener à bien cette mission, il veut se fabriquer un cerveau avec lequel il pourra copier, singer, imiter, en un mot plagier, principale caractéristique de l’être humain selon lui.
Un roi du plagiat est l’histoire à la première personne de cette métamorphose. En invoquant aussi bien Elvis, les Beatles, Shakespeare, des scientifiques, des philosophes et des écrivains contemporains, notre ange porte un regard ironique sur le statut de l’artiste.
Sur un rythme effréné, le personnage maladroit et
malicieux, se joue et déjoue des codes du théâtre en
entraînant le spectateur dans une performance où l’absurde côtoie le burlesque.